Il existe de multiples motifs d’envisager de proposer une place de travail à une personne issue de l’asile. Comme les autorités le répètent par ailleurs régulièrement, cette population recèle un potentiel important, qu’il est possible de valoriser. Voici quelques indications pratiques.

Engager des personnes migrantes issues de l’asile peut permettre de bénéficier des compétences de personnes motivées, prêtes à s’investir sur le marché du travail, et souvent formées en Suisse. Cela concerne les personnes titulaires de l’un des permis suivants :

• Permis B réfugié : les titulaires d’une telle autorisation de séjour (qui se renouvelle automatiquement tous les 12 mois) ont accès au marché de l’emploi sur simple procédure d’annonce à l’administration cantonale.
• Permis F réfugié ou étranger : il concerne les personnes qui ont obtenu une « admission provisoire » (valable en principe 12 mois et qui se renouvelle quasi automatiquement) les autorisant à demeurer en Suisse. Leurs titulaires peuvent exercer une activité lucrative dès que celle-ci a été annoncée auprès de l’administration cantonale.
• Permis S personnes à protéger : ce statut, destiné à protéger collectivement un groupe déterminé pour la durée d’une menace grave, a pour l’heure une validité jusqu’en 2026. Les personnes qui en bénéficient peuvent exercer une activité lucrative moyennant autorisation cantonale.

Les annonces d’activités lucratives doivent être opérées au moyen du formulaire en ligne disponible sur le site Internet du Canton de Vaud (www.vd.ch).

Des incitatifs financiers sont possibles pour les entreprises désireuses d’embaucher des personnes titulaires de ces permis (soutien au paiement des salaires durant six mois, financement de formations professionnelles).

Le Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI) est par ailleurs susceptible d’orienter à propos de toutes ces questions (021 316 49 59).