- Politique économique - Baptiste Müller
Les perspectives salariales et économiques des entreprises pour 2025 : résultats du sondage
Durant l’automne, les membres de la Fédération patronale vaudoise ont été interrogés sur leur perception des perspectives pour l’année 2025 en matière de marche des affaires et de salaires. Les résultats offrent un aperçu précieux des attentes pour l’année 2025. Voici les points saillants de cette enquête.
Une vision prudente mais positive de la marche des affaires
Les répondants affichent un optimisme mesuré concernant leur activité en 2025 :
- 7% jugent leurs perspectives excellentes, 38% « bonnes », tandis que 41% les considèrent comme « convenables ».
- Seulement 13% prévoient des difficultés (« médiocres » ou « mauvaises »).
En revanche, lorsqu’il s’agit de leur secteur dans son ensemble, les chiffres sont légèrement moins encourageants : 4% prévoient une marche des affaires « excellente », 37% « bonne » et 40% « convenable ».
Salaires : une stabilité générale avec des augmentations modérées
Interrogés sur l’évolution des salaires dans leur entreprise :
- 46% des entreprises prévoient une augmentation des salaires.
- 51% prévoient de les maintenir inchangés.
- Seules 3% envisagent des réductions.
Parmi celles qui augmenteront les salaires, plus de 60% prévoient des hausses inférieures à 2%. La médiane se situe entre 1 et 1,5% d’augmentation. Les principales motivations d’augmentation des salaires sont :
- La prise en compte de l’inflation (55%).
- La fidélisation des collaborateurs (65%).
- L’attractivité dans un contexte de pénurie de personnel (27%).
Critères de décision salariale : entre résultats et indices économiques
Les critères les plus cités pour déterminer l’ampleur générale des augmentations salariales sont :
- Les résultats de l’entreprise (63%).
- L’indice suisse des prix à la consommation (42%).
- Les recommandations sectorielles (25%).
Conditions de travail : flexibilité et bien-être au centre des initiatives
Pour compléter leurs politiques salariales, de nombreuses entreprises investissent dans l’amélioration des conditions de travail :
- 53% proposent des horaires flexibles.
- 36% apportent du soutien financier à la formation continue
- 34% développent le télétravail.
- 28% offrent des avantages financiers indirects (places de parc, repas, réductions de prix etc.).
- 23% accordent des droits aux vacances supplémentaires.
Le sondage met donc en évidence une tendance globale à la prudence, mais aussi une volonté d’investir dans des initiatives permettant de maintenir la compétitivité des entreprises, tant au niveau des salaires que des conditions de travail.